LA VIE DU PHARE
Une petite visite derrière les coulisses
LA GARDIENNE ACTUELLE DU PHARE : MADAME MUIN
Le Phare de Kerbel ne guide plus aujourd’hui les marins dans la nuit comme il l’a fait pendant des décennies, et n’a donc plus besoin d’être gardé. Pourtant, si quelqu’un aujourd'hui mérite d’être appelé “Gardien du Phare de Kerbel”, c’est bien Mme Muin ! Depuis le début de l’aventure, jour après jour, elle prépare le phare pour les nouveaux arrivants et les accueille en veillant à ce qu’ils soient bien installés. Depuis une douzaine d’années, elle gravit ainsi les 126 marches deux fois par jour et possède toute une collection d’anecdotes à raconter sur la vie du phare. Et même quand elle n’y est pas, elle veille de loin sur lui, tant et si bien que même ses propriétaires quand ils viennent y passer une soirée ne manquent pas de la prévenir que si le phare est éclairé, c’est du fait de leur présence.
Nous sommes donc fiers d’avoir décerné à Mme Muin, le titre de meilleure employée du mois plus de 150 fois d’affilée ;) Merci à elle !
EMPLOYÉE DE L’ANNÉE 2017
Mme MUIN
EMPLOYÉE DE L’ANNÉE 2018
Mme MUIN
EMPLOYÉE DE L’ANNÉE 2019
Mme MUIN
EMPLOYÉE DE L’ANNÉE 2020
Mme MUIN
LE RESTE DE L’ÉQUIPE
Tombée sous le charme du Phare de Kerbel lors de sa mise en vente en 2018, la famille Bergeron devient alors le nouveau propriétaire des lieux et décide de poursuivre l’aventure débutée par M. Jegat. Depuis lors, ils sont aux petits soins du phare, afin de garantir à ses invités, une expérience inoubliable.
Lavage annuel terrasse et piscine au nettoyeur haute pression.
Entretien des parties vertes
Nettoyage de la piscine en hiver.
CELUI AVEC QUI TOUT A COMMENCÉ, M. JÉGAT.
En 2003, alors que le Phare de Kerbel avait cessé de fonctionner depuis 1989, il est finalement mis en vente aux enchères et c’est M. Jégat qui l’acquiert à la suite d’un coup de coeur, il n’a alors pas encore de projet arrêté pour sa nouvelle acquisition. Il commencera par rénover la maison du gardien au pied du phare, et ce n’est qu’un peu plus tard qu’il se lancera dans le projet fou, jamais réalisé auparavant, d’installer un studio habitable à 25 mètres de hauteur. Il lui faudra d’abord pour cela, couper à la base et descendre l’ancienne lanterne pesant 6 tonnes de béton armé, et monter à sa place le studio de 20m2 préalablement assemblé au sol. Jusqu’en 2018, il louera ce logement d’exception aux passionnés de phares et amateurs d’insolite, avant d’en laisser la charge aux nouveaux propriétaires, qui saluent avec enthousiasme son audace et son courage ! Pour en savoir plus sur le défis techniques réalisés par M. Jégat et ses équipes, rendez-vous sur la page “L’histoire du phare” sur notre site.
Assemblage du studio au sol
M. Jégat
Lanterne descendue par une grue de 180 tonnes
L’ANGE GARDIEN DU PHARE : HONORINE LE GUEN
“Ce paysage m’a été familier pendant 47 ans et par toute sorte de temps, par des tempêtes, par de l’orage, enfin tous les temps qu’on peut voir à 30 mètres de hauteur, et à toute heure de nuit et de jour. Quand il y avait de la neige, c’était féérique de voir tout Port-Louis, Gâvres, couverts de neige. Je venais passer parfois une heure dans l’escalier malgré le froid intense rien que pour jouir du paysage de neige…”
Honorine Le Guen a 23 ans en 1925 lorsqu’elle obtient son affectation en tant que gardienne du Phare de Kerbel, elle est alors la première femme de France à exercer ce métier. Le phare fonctionnait à la vapeur de pétrole, aussi, Mme Le Guen venait chercher deux bidons de 8L d’huile chaque jour dans la réserve, et les montait 126 marches plus haut afin d’alimenter la lanterne. Elle poursuivra cette manoeuvre quotidienne jusqu’en 1932, date d’électrification du phare mais sa carrière de gardienne de Phare de Kerbel ne s’achèvera qu’en 1972.
Reportage - Honorine Le Guen, première femme gardienne de Phare en France - Ina.fr - 1983.